•   anim brod

    Tiré de la broderie  la licorne "le hibou" légèrement simplifié.


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    Comme je ne savais pas vraiment où le classer, c'est dans les communiqués que cela a abouti.
    Certain(e)s d'entre vous connaissent bien sûr, mais un petit rappel ...

    Cela fait des années que je fais ainsi : c'est un vrai gain de temps et mes piles sont toujours impec.

     


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  •     04housseMAC.jpg

    Un tee shirt manches longues, ou courtes, ou un polo.

    Couper les manches au ras du corps.

    Piquer les côtés sur l'envers, retourner

    Enfiler sur la machine pour repérer et marquer la longueur.

    Piquer l'ourlet en tirant un maximum sur le tissu (si vous ne possédez pas une machine qui fait une piqure élastique). Le fond va gondoler, mais quand vous tirerez sur le tissu pour enfiler la housse, la piqure ne craquera pas.

    Et voilà. Pas très jolie, mais pratique (ça remplace avantageusement l'espèce de housse en plastique vendue avec la machine et qui laisse tomber le fil électrique et la pédale à chaque transport. Là c'est bien bloqué ça ne bouge plus une fois le tout posé sur le plateau).

    publié sur tutolibre


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  • Un jour que les parents étaient à rentrer eux-mêmes les brebis dans la bergerie tellement il faisait mauvais temps, la grand-mère prit Lison à part. Elle avait sur son visage toujours joyeux un air de grand secret.  Rangeant sa pelote de laine, la plus blanche et la plus mousseuse que l’on pût voir en cette contrée, elle fit signe à Lison de prendre place à côté d’elle.

    « Vois-tu Lison, quoiqu’en disent certains, les fées et les lutins existent toujours, les nouveaux Dieux ne les ont pas chassés. Ils se cachent juste de nous, mais certains endroits sont des points de rencontre entre eux et nous. Endroits où l’on peut leur parler. Ces endroits sont faciles à reconnaître »

    Lison écoutait fascinée sa grand-mère adorée, toujours si souriante et enjouée envers tout le monde, légère comme une plume, elle allait du matin au soir, trottinant légère et affairée. Tout le monde l’aimait et la respectait, mais nul plus que Lison.

    « Vois-tu, il faut qu’il y ait la rencontre de deux routes ou chemins, ou sentes se croisant parfaitement tout à côté d’un pont passant sur de l’eau vive, juste sous les branches des arbres.  Connais-tu un tel endroit ici ? »

    Lison enchantée par ce récit qu’elle prenait pour un conte, battit des mains.

    « Oui grand-mère, la croix au Souhaits, c’est en bas du grand pré »

    « Exactement. Donc quand tu passes là, récite ces quelques vers :

           Permettez que je passe

           Et point ne trépasse

           Que votre bonté

           M’accorde santé

           Bonheur et prospérité

    En n’oubliant point d’offrir un petit cadeau aux esprits des lieux »

    Lison grava le poème dans sa mémoire, sans aucune difficulté.

     

    Le beau temps revenant, elle partit conduire quelques brebis au pré d’en bas. Passant au croisement, le conte de la grand-mère lui revint, et, mi sérieuse, mi amusée, elle récita : Permettez que je passe et point ne trépasse, que votre bonté m’accorde santé, bonheur  et prospérité. Puis elle se souvint qu’il fallait faire une offrande, mais elle n’avait rien, alors fouillant désespérément dans la poche de son jupon, elle trou vaperdu au milieu de quelques miettes de pain, un vieux bouton de culotte ramassé un jour sur la route et qu‘elle traînait de poche de jupon en poche de chandail, sans trop savoir pourquoi. Elle le jeta à la croisée des sentes. Le soir en revenant, par jeu elle recommença le même rituel en déposant une touffe de poils de brebis trouvée accrochée dans les ronces. Et chaque fois qu’elle passait à la Croix aux Souhaits elle reprenait le rituel, comme un jeu secret. Tantôt elle posait un joli caillou trouvé au bord du chemin, une plume de geai bleue,  tantôt une belle feuille d’arbre, dévorée par le temps et ressemblant à une dentelle.

     

    Un jour qu’elle revenait par là, à peine avait elle commencé sa comptine, qu’un tout petit bonhomme, pas plus haut que ma main apparut au milieu du pont de bois.

    « Que m’apportes-tu aujourd’hui, hein ? Quelle bricole, brindille ou brimborion ?

    Lison surprise et muette ne put que montrer 2 noisettes cueillies le matin même. Le lutin haussa, les épaules, enleva son chapeau, orné du gros bouton de culotte déposé quelques mois plus tôt, et soupira :

    « Ah, lala, les hommes, sont ladres, avares et peu généreux, Que vais-je rapporter à ma mie, mon adorée, ma chérie, des noisettes, fruits secs, fruits de peu ? Regarde ce que tes dons, tes offrandes, tes cadeaux font de Alfric, ma personne, moi-même. »

    Lison amusée par cette étrange façon de s’exprimer faisant que le lutin disait  la même chose sous trois formes différentes le regarda sans plus aucune crainte. Il est vrai que le lutin payait peu de mine, une  feuille séchée ornait son chapeau, terminé par le vieux bouton, sa petite veste était tissée avec de la laine de brebis grise et rêche (celle ramassée sur les ronciers se dit-elle) et son pantalon était taillé dans un vieux bout de jupon vert apporté là peu de temps auparavant. Un peu gênée Lison dut bien convenir que ses cadeaux étaient … un peu …. Mesquins.

    « Mais que puis-je t’apporter ? Je n’ai rien, si nous ne sommes pas pauvres, nous ne sommes pas riches. Nous sommes heureux de ce que nous avons, nos brebis donnent du bon lait et de la bonne laine, les agneaux de printemps se vendent bien et nous avons une chaumière confortable. Mais je n’ai rien à moi, je ne suis qu’une enfant. »

    « Partage avec moi ton repas, ta nourriture, ton goûter, trois gouttes de lait scellées dans une feuille de peuplier par de la sève, quelques miettes de ton pain ou de tes gâteaux enfermées dans des feuilles de noisetier ou de l’écorce de châtaigner. Oui trois gouttes de lait, quelques miettes de pain ou de gâteau, ma mie, mon épouse, ma tendre, aimerait cela, du lait du pain et du gâteau. Trouve un joli ruban, un bout d’étoffe colorée, un lien soyeux pour la chevelure. Ce sera mon présent, mon don, mon cadeau pour elle, mon étoile, ma …. » La phrase n’était pas terminée que Alfric avait disparu, comme il était venu.

     

    Un peu étonnée Lison rentra chez elle, et sans savoir pourquoi,  n’en parla mie. Elle continua son petit rituel, chaque fois qu’elle passait par la Croix aux Souhaits, mais ses offrandes avaient changé, c’étaient désormais de petits paquets de feuilles soigneusement liées entourant des bribes de pain ou de gâteaux, des feuilles scellées autour de miettes de fromage ou de quelques gouttes de lait. Elle apporta même quelques mèches de laine finement cardée. Elle ne savait pourquoi elle faisait cela. Mais elle continuait. Passa l’hiver, elle ne sortit guère, mais à chaque fois qu’elle put elle apporta, entortillés dans de la paille, quelques présents. Adroite de ses mains elle sculpta même deux paires de minuscules sabots teints avec des écorces de noix. Le printemps revenu ses visites furent plus nombreuses. Elle n’avait guère remarqué de changement dans sa vie, mais tous disaient qu’elle ressemblait de plus en plus à la grand-mère. Le même rire argentin, la même grâce légère. Quoiqu‘elle fit cela était, beau, parfait, qu’elle s’attelât à tisser, à broder, ou à faire la cuisine (malgré son jeune âge). Si elle conduisait les brebis, aucune ne se perdait, et le lait était meilleur que jamais, la laine abondante et fine. Son ouvrage était toujours fini à temps, plusieurs fois même, elle eut la surprise ayant posé le soir de la laine à carder à côté de son lit, de trouver le travail fait le matin. Se demandant si elle avait rêvé, si elle avait travaillé dans son sommeil, ou …

     

    Vint le solstice d’été, ne sachant pourquoi elle eut envie de faire un joli présent aux lutins tant sa vie lui paraissait belle. Elle lava, sécha et repassa du mieux qu’elle put son plus beau ruban et le laissa là, accroché à une branche du chêne. Elle n’avait pas fini de le suspendre qu’il disparut et qu’une lumière descendit sur elle d’entre les branches, tel un rai de soleil. De ce jour ses yeux furent comme deux lumières apportant chaleur et réconfort tout autour d’elle. Elle grandit, se maria avec un bon et beau  mari, eut de magnifiques enfants et toujours récita « permettez que je passe et point ne trépasse que votre bonté m’apporte santé, bonheur et prospérité » en déposant de petits riens à la croisée des chemins. Et quand elle eut l’âge, comme le fit sa grand-mère avant elle, et encore avant, la grand-mère de sa grand-mère, et encore avant …, elle apprit une étrange comptine à sa petite fille.

     

    Si vous voyez de ces femmes qui parlent seules aux carrefours et y déposent de petits paquets, regardez-les bien, elles marchent comme sur des nuages, vivent sans vieillir, vieillissent sans s’aigrir, meurent comme on souffle une chandelle et leur âme s’envole à tire d’aile. Mais surtout regardez bien leurs yeux, vous y verrez leur âme d’enfant.


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  • 04poussin2

    C'est une frise composée de la répétition d'un couple de poussins (grille ci dessous), la couleur du chapeau de Madame change à chaque fois.

     

    04poussin3


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    À vous de choisir les teintes, l'inscription ... comme d'habitude les couleurs sont exagérées afin de permettre de mieux lire la grille. (les cornes et les sabots te conviennenent Juju ?)

    04 taureau

     


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  • 04-tuto-oeuf-2.png

    Vider les oeufs suivant votre métode habituelle (perso : un trou avec une grosse aiguille à repriser à chaque bout, puis passage d'une aiguille à tricoter assez fine. Puis souffler de toutes ses forces pour faire sortir l'oeuf. Agrandir les trous (juste ce qu'il faut pour que la paille puisse passer, mais ne glisse pas facilement) avec des petits ciseaux à ongles, insérer une paille. 

    Pour recouvrir l'oeuf, voir : Occuper les enfants : faire des oeufs déco pour pâques

    Soit on laisse la paille, et on fait plusieurs oeufs ainsi en positionnant les oeufs à diverses hauteurs et l'on présente en bouquet, soit on la coupe au ras de l'oeuf et avec un crochet fin on va chercher une cordelette ou un brin de laine, ou ... en double pour suspendre l'oeuf. J'ai laissé la paille intacte, puis j'ai passé de la  ficelle de cuisine un peu rigide pliée en 2 dans la paille. Quand j'ai eu traversé, j'ai dégagé doucement la paille, laissant la ficelle en place. La paille me resservira.

     

    On peut faire au plus simple et mettre juste un bouton au coloris assorti, soit un gland, soit des perles, soit ... à vous d'imaginer. Faire coulisser le noeud de blocage de façon qu'il se retrouve dans l'oeuf.


    Joyeuses Pâques


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    04Paques1.jpg

    Ça a l'air compliqué, mais c'est très simple à faire et plus rapide qu'il n'y paraît :

     

     

    À préparer la veille


    2 ronds de pâte feuilletée

    200 de poitrine fumée

    100 g de chair à saucisse

    2 petits magrets de canard dégraissés

    2 filets de poulet

    7 œufs + 1 jaune

    1 petit pot de crème fraîche épaisse

    Quelques pistaches (non salées) : facultatif

    2 échalotes hachées grossièrement

    Noix de muscade : facultatif

    1 branche de thym

    Persil

    Ciboulette quelques brins

    3 cuills soupe d’huile d’olive

    1 verre de Gaillac blanc (ou du Sancerre modif à la demande de certaines gourmandes)

    Sel poivre


    1 h ou 2 à l’avance : Coupez en cubes les viandes, mettez les à mariner avec : l’huile, le vin blanc, le thym et les échalotes 1h ou 2.


    Faites durcir 5oeufs, 10 mns dans de l’eau salée. Ecalez-les.


    Déroulez vos ronds de pâte,  avec le rouleau étirez-les pour les ovaliser. Ne les travaillez pas trop afin de ne pas les chauffer. Découpez les bords pour les rendre un peu plus ovales et gardez les chutes pour décorer.

    Réservez à plat, au frais sur leurs papiers. Préparez une grande plaque de cuisson. Chauffez le four 210° = th 7.


    Egouttez les viandes, ôtez la branche de thym, passez rapidement au mixer, qu’il reste des morceaux irréguliers. Hachez la ciboulette et une cuiller à café de persil avec les pistaches. Mélangez : chair à saucisse, herbes, viandes marinées/mixées, 2 œufs, crème fraîche, un peu de muscade râpée, sel et poivre.


    Sur la plaque de cuisson mettez l’une des feuilles de papier sulfurisée et un ovale de pâte feuilletée.


     Au centre de la pâte répartissez puis étalez la ½  de la farce, en réservant 2 à 3 cm de pâte tout autour afin de souder l’autre ovale.  Répartissez en file les 5 œufs durs en les enfonçant un peu dans la farce. Rajoutez le restant de farce. Tassez régulièrement.


    Repliez le bord de la pâte vers le haut sur tout le tour de la farce, comme pour la border « à l’envers ». Mouillez légèrement le rebord replié recouvrez avec l’autre ovale, pressez pour souder les 2 pâtes l’une sur l’autre.


    Dans les chutes découpez des décors au couteau ou …


    Battez un jaune d’œuf, salez-le légèrement.  Collez les motifs sur le dessus de la pâte avec le jaune, badigeonnez le tout avec le jaune d’œuf restant. Dans un morceau de papier sulfurisé découpez ½ cercle, roulez le en cornet. Faites un trou au centre de la pâte, enfoncez le cornet pour faire une cheminée.


    Enfournez pour environ 40 minutes, à 20 minutes environ recouvrez de papier alu.


    Si le dessus est un peu « clair » rallongez le temps de cuisson nécessaire pour que cela prenne une jolie couleur.


    Peut se servir tiède si on le fait le jour même, ou bien froid (je préfère). Les morfalous le mangeront en entrée, les autres en plat principal accompagné d’une salade.


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  • 04swiffer

    Juju nous dit :

    "J'ai suivi le modèle mais je n'ai pas fait le tour qui s'enfile, j'ai fait avec mes 4 coins qui se rentrent dans les encoches du balai et j'en ai fait 2 :

    - 1 avec le point du balai swiffer, il est recto verso, un côté ramasse-poussière et l'autre pour lustrer
    - 1 recto verso mais uniquement pour lustrer 

    ... pratique pour passer sous les canapés et fauteuils."

     

    Rien ne l'arrête, elle a prévu d'en faire pour ses filles.

     

    Rectification, elle en a déjà fait d'autres pour ses fifilles.

     


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  • 04tuto oeuf

    Pour la colle  voir ici.

    Percer les oeufs aux 2 bouts, souffler fortement pour faire sortir l'oeuf et ne garder que la coquille.

    Déchirer des lanières de papier dans des pubs, à la main, si on les découpe aux ciseaux, la coupure sera trop nette et fera des marques. Pour obtenir des lanières longues et régulières, tenter dans les 2 sens (largeur et longueur) le papier a un sens, comme le tissu.

    Badigeonner la coquille avec la colle et poser les bandelettes parallèlement les unes aux autres, en choisissant d'assortir les couleurs. Imbiber largement le papier sur les 2 faces. Lisser avec l'ongle pour effacer les plis au maximum. Laisser sécher quelques heures. Vernir.


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